I have recently read three very different books, two of which autobiographical - "La Passion suspendue" a collection of Marguerite Duras' answers to a series of questions prompted by the young Italian journalist Leopoldina Pallota della Torre and a recollection of travel memoirs by Albert Camus in "Journaux de voyage. "Music of Chance" by Paul Auster was the sole novel (a rather disturbing risk-taking story), which I nevertheless enjoyed.
Books have definitely taken over a significant amount of my so called "free time" over the last days of the year, though this type of "indoor activity" has been acknowledged as slowing down cognitive decline in "old age". Not being the primary reason as to why I read I somehow consider it to be a good one to encourage me to continue doing so.
"Pour la première fois un horizon à la mesure d'une respiration
d'homme, un espace aussi grand que son audace. J'ai toujours été déchiré
entre mon appétit des êtres, la vanité de l'agitation et le désir de me
rendre égal à ses mères d'oubli, à ces silences démesurés qui sont
comme l'enchantement de la mort". In Journaux de voyage
"On pense souvent que la vie est chronologiquement scandée par des événements: en réalité, on ignore leur portée. C'est la mémoire qui nous en redonne le sens perdu. Et pourtant, tout ce qui reste visible, dicible c'est souvent le superflu, l'apparence, la surface de notre expérience. Le reste demeure à l'intérieur, obscur, fort, au point de ne même plus pouvoir être évoqué. Plus les choses sont intenses, plus il leur devient difficille d'affleurer dans leur entièrité. (...) C'est l'oubli, le vide, la mémoire véritable qui nous permet de ne pas succomber à l'oppression du souvenir, des souffrances aveuglantes et que, heureusement , on a oubliées." In La Passion suspendue.
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